Mercredi (22/02/06)
Les cultures transgéniques entraînent un usage accru de pesticides
Selon un rapport publié en novembre dernier par le Northwest Science and Environmental Policy Center, la culture de 550 millions d'acres de maïs, soya et coton transgéniques aux États-Unis a augmenté l'usage de pesticides d'environ 50 millions de livres depuis 1996. Il s'agit de la première étude examinant l'incidence des principales cultures transgéniques commerciales sur l'usage des pesticides aux États-Unis sur l'ensemble des 8 années s'étant écoulées depuis leur commercialisation, soit de 1996 à 2003.
Comparant la quantité moyenne de pesticides appliqués sur les cultures transgéniques à celle épandue sur les cultures conventionnelles correspondantes, une réduction de 25,4 millions de livres a été notée pour la période de 1996-1998, mais pour la période 2001-2003, les quantités de pesticides appliqués sur les cultures transgéniques ont augmenté de plus de 73 millions de livres. Ces augmentations sont imputables à l'accroissement substantiel des quantités d'herbicides appliqués sur les cultures rendues tolérantes à un herbicide par modification génétique, et s'expliqueraient par l'émergence de résistances au sein de certaines populations de mauvaises herbes.
La deuxième catégorie de modification génétique en importance, constituée des cultures de maïs et de coton modifiées pour produire leur propre insecticide - le Bacillus thuringiensis (Bt) - entraîne à l'heure actuelle une réduction dans l'usage d'insecticides de 2 à 2,5 millions de livres par an. Cependant, l'accroissement des quantités d'herbicides épandues sur les variétés modifiées pour y résister dépasse largement les modestes réductions observées dans les quantités d'insecticides appliqués sur les variétés Bt.
Source: Northwest Science and Environmental Policy Center
Extrait du site : http://www.equiterre.org/agriculture/rubriquebio/
Cultures d'OGM - dévastatrices pour la faune
Les cultures de betterave et de colza transgéniques sont nuisibles pour les abeilles, les papillons et les oiseaux. C'est ce que révèle une vaste étude environnementale réalisée en Grande-Bretagne sur trois années et publiée en octobre dernier. Celle-ci consistait à comparer l'abondance de la faune habitant les terres cultivées en colza, maïs ou betterave modifiés génétiquement pour tolérer les applications d'un herbicide avec la faune se retrouvant au sein de ces mêmes cultures dans leur version classique.
Les chercheurs ont dénombré davantage d'insectes - notamment d'abeilles et de papillons - dans et autour des champs de colza et de betterave conventionnels que dans les cultures transgéniques. L'explication résiderait dans la plus grande présence, au sein des cultures conventionnelles, de mauvaises herbes et de graines issues de ces herbes, lesquelles fournissent abri et nourriture à la faune sauvage. La culture de la betterave et du colza à une échelle commerciale réduirait donc la quantité de nourriture et d'abri disponibles pour les insectes et les oiseaux. Actuellement, la culture de plantes transgéniques à des fins commerciales est interdite en Grande-Bretagne et cette étude pourrait ralentir le processus d'élaboration de la politique britannique en ce domaine.
Source: Le Devoir
Extrait du site : http://www.equiterre.org/agriculture/rubriquebio/
Dimanche (12/02/06)
OGM ou l'Organisation des Grainetiers Millionnaires
Ils nous font croire qu'avec les OGM ils vont sauver le monde, la misère et la pollution. En fait un seul objectif les motive : gagner un maximum de fric.
Leurs arguments ne tiennent pas la route. Tout d'abord ils nous disent qu'il n'y a pas de danger pour l'homme, mais souvenons nous de l'amiante, de tchernobyl, et du reste... Ensuite ils veulent instaurer un périmètre de sécurité entre des cultures OGM et non OGM, et là ils sont très fort... Et oui, ils nous montrent qu'ils peuvent maitriser le vent, la pluie et les insectes.
Attention, car comme les américain nous allons faire une grosse connerie. Chez eux ils ont défini que toutes cultures OGM ne pourraient se trouver à moins de 1.6 KM d'une non OGM. Malgré cela il y a encore des grains de pollen qui ne respectent pas la loi, il en a été retrouvé, concernant du gazon trangénique, à 21 KM du lieu où il était cultivé. A quand une prison pour les grains de pollen récalcitrants... Peut-être faudrait il mettre des panneau indiquant au vent, aux nuages, et aux insectes les zones à ne pas dépasser, peut-être même mettre des agents de police camouflés pour verbaliser les contrevenants. On nous prend vraiment pour des cons.
Les semenciers sont très fort, ils ont découvert la stratégie de la destruction qui va obliger les gens à passer par eux pour pouvoir reconstruire. Je m'explique, ils lancent les OGM dans la nature, en sachant très bien que cela risque de détruire une partie de l'écosystème. Une fois le mal fait, ils se présenteront comme étant les seuls à pouvoir arranger le problème. Ils crééront ainsi un nouveau besoin qui leur rapportera beaucoup d'argent.
Ne nous laissons pas faire par une bande de pingouins en cravate qui veulent diriger notre vie.
Photo extraite du site http://www.grainvert.com
Ecrit par fovilla, à 20:34 dans la rubrique "Ecologie" - Mise à jour : Mardi 14 Février 2006, 17:34.